mercredi 24 mars 2010

L’industrie militaire américaine au pied du mur

Article tiré de RIA Novosti :

Le problème est simple, il s’agit du coût démesuré et du dépassement régulier des délais de réalisation des programmes militaires américains.

Par exemple, les médias sont en train de débattre actuellement de la mise en œuvre du programme JSF-Joint Strike Fighter dans le cadre duquel le chasseur F-35 est en cours de développement. Tout au long de l’élaboration du projet, le coût prévu des avions a doublé et les délais dans lesquels ces avions doivent équiper l’armée sont sans cesse reportés.

Il faut chercher la raison de ce qui se passe dans les événements survenus il y a 20 et 30 ans lorsque les États-Unis et d’autres pays développés avaient commencé à élaborer des projets visant à remplacer le matériel des forces armées datant de la guerre froide. Il était déjà clair que les armes de nouvelle génération se distingueraient par leur coût très élevé par rapport aux anciens systèmes.

La désintégration de l’URSS signifiait l’abandon de la course aux armements par l’un de ses participants, mais elle se poursuivait pour les États-Unis dont les dirigeants s’étaient fixé pour but d’assurer une supériorité militaire et technique à l’échelle mondiale qui, jointe à l’influence politique et économique, assurerait la domination des États-Unis pour plusieurs décennies à venir.

Cependant, les États-Unis s’étaient heurtés tout de suite à une situation très désagréable: l’accroissement du coût des projets militaires ne garantissait aucunement une amélioration des performances du nouveau matériel, quant aux mesures prises en vue de réduire les prix, elles restaient vaines.

A la fin des années 1980, l’US Navy travailla énergiquement sur le projet de nouveau sous-marin appelé Seawolf. Il était prévu de construire 30 sous-marins de cette classe. Le nouveau navire devait assurer aux États-Unis la supériorité sur les sous-marins soviétiques ultramodernes du projet 971 grâce à une vitesse de plus de 35 nœuds, à une plongée profonde (600 mètres), à un niveau d’émissions sonores traditionnellement bas pour les sous-marins américains et à de puissants armements. Le coût d’un Seawolf devait être de 2,8 milliards de dollars, soit presque quatre fois plus que celui des sous-marins de la classe précédente Los Angeles qui coûtaient plus de 700 millions de dollars chacun, et près de trois fois de plus que les Los Angeles perfectionnés qui revenaient à un milliard de dollars chacun.


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http://fr.rian.ru/discussion/20100323/186309676.html


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